Blog

Le projet de parc : plus important que jamais!

La nouvelle avait largement circulé la journée même : les belles années du plein air dans le secteur Chantecler seront bientôt chose du passé. Après avoir permis aux amateurs de plein air d’y pratiquer leurs activités préférées pendant de nombreuses années, M. Jacques Goupil, propriétaire de l’Hôtel Chantecler a déposé un projet immobilier d’envergure à la Ville de
Sainte-Adèle, dont les premiers coups de pelle devraient être donnés au printemps 2020. La Ville, tout comme l’organisme bénévole Plein-Air Sainte-Adèle qui y a aménagé de nombreuses pistes au fil des ans, sont reconnaissants à M. Goupil pour sa clémence et le droit de passage qu’il a accordé sur ses terres pendant cette période.

L’urgence d’agir
Devant cette annonce, le projet de Parc du Mont Loup-Garou, qui faisait l’objet hier soir d’une soirée d’information, prend une toute nouvelle dimension. De l’avis des 200 personnes réunies à la Place des citoyens, la création du Parc du Mont Loup-Garou est la voie à prendre. Devant une salle bondée d’amateurs de plein air, la mairesse Nadine Brière a fait le point sur cette
démarche entreprise par la Ville de Sainte-Adèle il y a un an jour pour jour, à la suite d’une réunion d’information où les citoyens avaient manifesté leur appui inconditionnel au projet de Parc du Mont Loup-Garou.

Bilan des 12 derniers mois
La mairesse a tracé un bilan fort positif des 12 derniers mois, au cours desquels la Ville s’est adjoint les services d’une firme spécialisée en financement philanthropique pour la conseiller et l’appuyer dans ses recherches de subventions. De nombreuses demandes ont été déposées aux 2 paliers de gouvernement, à des fondations publiques et privées, à des entreprises corporatives
ainsi qu’à des bailleurs de fonds. La Ville est présentement en attente de plusieurs réponses et poursuit les démarches, en plus de préparer une campagne de socio financement qui s’ébranlera à l’automne. Le projet, qui s’échelonnera sur plusieurs années, est évalué à 3 M$.

« Bien que nous soyons présentement en attente de réponses, nous sommes très encouragés par l’accueil extrêmement favorable que reçoit notre projet, ainsi que par l’enthousiasme et l’intérêt exprimés par nos interlocuteurs», explique la mairesse Nadine Brière. « Nous croyons également que l’émoi causé par la nouvelle du Chantecler fera réaliser à plusieurs la nécessité et surtout, l’urgence d’acquérir nos propres terres afin d’assurer la pérennité de notre réseau et de nos sentiers ». La mairesse a d’ailleurs tenu à rappeler que 90 % des terrains où sont aménagés des sentiers n’appartiennent pas à la Ville et que les usagers du réseau bénéficient actuellement de la clémence des propriétaires qui leur accordent généreusement un droit de passage.

Le projet de Parc du Mont Loup-Garou en bref
Mme Brière a profité de la soirée d’information pour rappeler les grandes lignes du projet de parc, qui consiste à faire l’acquisition de 9 terrains. L’ajout de ces terres aux deux lots appartenant déjà à la municipalité dans le secteur du Mont Loup-Garou permettrait la création d’un parc récréotouristique de plus de 810 acres, soit l’équivalent de 612 terrains de football.

Des sentiers de raquette, ski de fond, fatbike, randonnée et vélo de montagne seraient aménagés dans des secteurs dédiés et des infrastructures seraient également intégrées au parc. Près de 30 km de pistes sont déjà aménagés dans ce secteur, alors que le refuge du Mont Loup-Garou accueille les sportifs sur le plus haut sommet de la MRC des Pays-d’en-Haut. En outre, les récentes consultations effectuées par la Ville auprès de citoyens (plan stratégique de développement durable et plan d’urbanisme) témoignent de l’engouement certain des Adélois pour les activités de plein air et de la priorité qu’ils accordent à la préservation de la nature et des espaces verts.

Le plein air, un moteur économique important
La mairesse a également dévoilé des statistiques compilées par la Chaire de Tourisme Transat de l’UQAM dans le cadre de l’étude menée pour Plein-Air Sainte-Adèle et visant à tracer le « Profil de la clientèle et impact économique des activités de plein air dans les sentiers de Plein-Air Sainte-Adèle ». L’étude, réalisée sur une période de 12 mois dans le secteur Chantecler
uniquement, nous apprend notamment que plus de 88 000 personnes fréquentent les sentiers annuellement, ce qui génère des retombées économiques de plus de 2,7 M$/an à Sainte-Adèle uniquement. Des chiffres considérables qui confirment le statut de Sainte-Adèle comme capitale du plein air et qui démontrent que les activités sportives extérieures constituent un moteur
économique important pour la région.

Plusieurs membres de l’assistance ont pris la parole afin d’exprimer leur appui au projet, en plus de souligner l’importance fondamentale du parc pour la préservation de la nature et pour les générations futures.